Photo de famille a l’occasion de la conférence débat entre utilisateurs et producteurs des statistiques officielles, toujours dans le cadre du mois de la Statistique.

En octobre 2025, l’Indice national harmonisé des prix à la consommation des ménages (INHPC) s’est établi à 115,8, soit 15,8 points de poucentage. Cet indice a enregistré une baisse mensuelle de 1,4 % par rapport à celui de septembre 2025. Cette évolution traduit un recul notable du niveau général des prix, après deux mois de relative stabilité. En glissement annuel, l’indice progresse toutefois de 1,1 %, indiquant le maintien d’une inflation modérée. La baisse observée en octobre 2025 résulte principalement du repli des prix dans plusieurs fonctions de consommation notamment : « Transports » (−3,5%), « Produits alimentaires et boissons non alcoolisées » (−1,9 %) « Restaurants et hôtels » (−1,1 %) et « Meubles, articles de ménage et entretien courant du foyer » (−1,0 %). Ces évolutions à la baisse révele une diminution des coûts de services de transport et une détente sur les marchés alimentaires, une réduction des prix sur les biens durables ou semi durables reflétant une baisse de la demande ou des ajustements tarifaires saisonniers ; Par ailleurs, ces évolutions baissières ont été partiellement attenuées par la hausse de certaines fonctions, notamment « Loisirs et culture » (+1,2 %), et « Enseignement » (+0,7 %), probablement influencée par les coûts liés à la rentrée académique ainsi que les biens et services y relatifs. Par rapport à octobre 2024, la hausse annuelle de 1,1 % de l’INHPC est essentiellement tirée par les « Boissons alcoolisées, tabac et stupéfiants » (+9,3%), liée à l’augmentation des prix administrés ; les « Communication » (+6,5 %), indiquant une progression continue des tarifs des services télécom et les « Transports » (+4,8 %), reflétant des pressions persistantes dans ce secteur malgré la baisse mensuelle observée en octobre. À fin octobre 2025, le taux d’inflation en moyenne annuelle se situe à 3,5 %, confirmant une dynamique inflationniste modérée, mais encore influencée par des chocs sectoriels, notamment dans les communications, les boissons alcoolisées et le transport.

Ce jeudi 5 novembre 2025, s'est tenue à Dolisie dans le département du Niari l'ouverture des travaux de l'atelier de finalisation et de validation des outils de collectes destinés aux annuaires statistiques départementaux.

Ce mercredi 5 novembre 2025, s'est tenue dans la salle de réunion de l'Institut National de la Statistique (INS) l'atelier technique de présentation des premiers résultats des Comptes Nationaux Trimestriels (CNT) de l'années 2024 ainsi que du premier trimestre de l'année 2025.

Au mois de septembre 2025, l’indice national harmonisé des prix à la consommation (INHPC) des ménages s’établit à 117,5 points, enregistrant une baisse de 0,3 % par rapport au mois d’août 2025. En glissement annuel, les prix à la consommation progressent de 2,0 %, traduisant ainsi un rebondissement du niveau des prix sur un an. La baisse mensuelle du niveau général des prix observée en septembre s’explique essentiellement par le recul des prix des « Transports » (-1,7 %), des « Produits alimentaires et boissons non alcoolisées » (-0,8%) et des « Loisirs et culture » (-0,7 %), Ces évolutions ont contribué à atténuer les tensions inflationnistes observées les mois précédents, indiquant un ralentissement conjoncturel des pressions inflationnistes sur les marchés des biens et services. En comparaison avec le même mois de l’année précédente, la hausse de 2,0 % du niveau général des prix est tirée par les fonctions « Transports » (+10,6 %), reflétant la persistance des hausses des coûts des services de transport; « Boissons alcoolisées, tabac et stupéfiants » (+9,0 %) et « Communication » (+7,5 %). Ces hausses indiquent que, malgré le relâchement observé sur le mois, certaines pressions inflationnistes persistent dans les secteurs non alimentaires, en particulier les services. En moyenne annuelle, le taux d’inflation national demeure stable à 3,6% à fin septembre 2025, niveau semblable à celui observé le mois précédent. Cette stabilité confirme une tendance de modération du niveau général des prix.

 

En août 2025, l’Indice national harmonisé des prix à la consommation des ménages (INHPC) s’établit à 117,8 points, traduisant une légère progression de 0,1 % par rapport au mois de juillet 2025. En glissement annuel, l’indice enregistre une hausse de 1,7 %, confirmant une inflation modérée au niveau national. Cette évolution mensuelle résulte principalement de la hausse des prix relevée dans les fonctions « Articles d’habillement et chaussures » (+1,1 %), « Logement, eau, électricité, gaz et autres combustibles » (+1,1 %) et « Transports » (+1,0 %). Ces augmentations traduisent notamment l’impact des ajustements tarifaires dans les services liés au logement et au transport, ainsi qu’une demande soutenue pour les biens d’habillement. En comparaison avec le même mois de l’année précédente, les hausses les plus marquées concernent les fonctions « Transports » (+12,0 %), « Communication » (+10,9 %) et « Boissons alcoolisées, tabac et stupéfiants » (+7,5 %). Ces évolutions traduisent des pressions inflationnistes sectorielles persistantes, notamment liées à la hausse des coûts de transport et à l’ajustement des prix des services de communication. À fin août 2025, le taux d’inflation en moyenne annuelle s’établit à 3,6 %, confirmant une inflation maîtrisée malgré les tensions observées sur certains postes de dépenses des ménages.

 

   

Un répertoire d'entreprise pour un pays est une liste exhaustive et structurée de toutes les unités économiques (entreprises, établissements, etc.) légalement enregistrées et exerçant une activité économique sur le territoire national. Il s'agit d'une base de données fondamentale pour la vie économique et administrative d'un pays.

La mise en place d'un répertoire d'entreprises viable et actualisé ne peut se faire sans la collaboration et l'implication active de diverses parties prenantes au sein et en dehors de l'administration congolaise.

L'Institut National de Statistique a organisé ce lundi 6 octobre 2025 un atelier dont l’objectif principal est de lancer les travaux de mise en place d’un répertoire national d’entreprises à des fins statistiques. De façon spécifique, il s’agit de :

• Former les cadres de l’INS et des structures administratives partenaires sur le processus de création et de gestion d’un répertoire national d’entreprises à des fins statistiques ;
• Définir le champ du répertoire national d’entreprises à des fins statistiques du Congo à mettre en place ;
• Identifier clairement les sources de création de ce répertoire ;
• Elaborer une feuille de route pour la poursuite du processus de mise en place du répertoire national d’entreprises à des fins statistiques à partir de l’application informatique TIGRE.

Les structures administratives conviées à cet atelier sont :

• Direction Générale des Impôts (DGI) ;
• Direction générale du Commerce et des approvisionnements ;
• Chambre de Commerce ;
• Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) ;
• Banque des Etats d’Afrique Centrale (BEAC).
• Agence Congolaise pour la création d’entreprises (ACPCE) ;
• Union Patronale et Interprofessionnelle du Congo (UNICONGO)
• Direction en charge du Registre du Commerce et du Crédit Mobilier (RCCM).

Les représentants des structures administratives conviées feront une communication sur le répertoire administratif d’entreprises qu’ils utilisent dans le cadre de leurs missions.

1.1 Evolution des échanges, de la balance commerciale et du taux de couverture de 2020 à 2024 Les échanges représentent les sorties (exportations) et les entrées (importations) des marchandises d’un pays par rapport au reste du monde. Sur la période d’étude, les exportations présentent une évolution globalement positive, bien que marquée par certaines fluctuations. En 2020, leur valeur s’élevait à 2 373,194 milliards de FCFA. L’année suivante, une forte contraction de 37,41 % a été observée, ramenant le niveau des exportations à 1 485,290 milliards de FCFA, soit le point le plus bas de la période considérée. À partir de 2022, une reprise notable s’est amorcée avec un volume de 4 584,438 milliards de FCFA, suivi d’un accroissement de 13,10 % en 2023, où les exportations ont atteint un sommet de 5 184,798 milliards de FCFA. Toutefois, cette dynamique s’est interrompue en 2024, année durant laquelle les exportations ont reculé à 4 390,217 milliards de FCFA. Cette baisse s’explique principalement par la diminution des exportations de pétrole brut. Les importations affichent une tendance globalement croissante sur l’ensemble de la période 2020-2024. En 2020, leur valeur s’établissait à 905,260 milliards de FCFA contre 1 132,848 milliards de FCFA en 2021, soit une progression de 25,14 %. La dynamique se poursuit en 2022 avec un volume de 1 696,861 milliards de FCFA, traduisant une croissance de 49,79 %. L’année 2023 marque une accélération encore plus accentuée, les importations franchissant le seuil de 2 000 milliards pour s’élever à 2 328,344 milliards de FCFA, soit une progression de 37,21 %. Enfin, en 2024, elles poursuivent leur tendance haussière, atteignant 2 556,213 milliards de FCFA, ce qui représente une augmentation plus modérée de 9,79 %. De cette analyse, il ressort que ces importations ont quasiment triplé au cours des cinq (5) dernières années. La balance commerciale qui n’est autre que la différence entre la valeur des exportations et celle des importations reste excédentaire sur toute la période. En 2024, elle s’établit à 1 834,004 milliards de FCFA et enregistre une variation annuelle en baisse de 35,79 % par rapport à l’année dernière.

1.1 Evolution des échanges, de la balance commerciale et du taux de couverture du premier trimestre 2023 au quatrième trimestre 2024 Les échanges représentent les sorties (exportations) et les entrées (importations) des marchandises d’un pays par rapport au reste du monde. Les exportations du Congo sont passées de 1 086,266 milliards de FCFA du troisième trimestre 2024 à 1 048,814 milliards de FCFA au quatrième trimestre 2024, soit une diminution de 37,452 milliards de FCFA (3,45 %). De même, ces exportations ont connu une baisse de 1,64 % en glissement annuel. Par ailleurs, les importations ont progressé de 27,49 % pour s’établir à 760,736 milliards de FCFA au quatrième trimestre 2024 contre 596,699 milliards de FCFA au troisième trimestre 2024, avec un glissement annuel en hausse de 25,71 %. La balance commerciale qui n’est autre que la différence entre la valeur des exportations et celle des importations est excédentaire au quatrième trimestre 2024 de 288,080 milliards de FCFA. Comparativement au trimestre précédent, elle a connu une diminution de 201,487 milliards de FCFA (41,16 %).

1.1 Evolution des échanges, de la balance commerciale et du taux de couverture du premier trimestre 2023 au troisième trimestre 2024 Les échanges représentent les sorties (exportations) et les entrées (importations) des marchandises d’un pays par rapport au reste du monde. Les exportations du Congo sont passées de 1120,986 milliards de FCFA du deuxième trimestre 2024 à 1 086,266 milliards de FCFA au troisième trimestre 2024, soit une diminution de 34,721 milliards de FCFA (3,10 %). De même, ces exportations ont connu une baisse de 12,98 % en glissement annuel. Par ailleurs, les importations ont légèrement régressé de 0,50 % pour s’établir à 596,699 milliards de FCFA au troisième trimestre 2024 contre 599,698 milliards de FCFA au deuxième trimestre 2024, avec un glissement annuel en hausse de 7,31 %. La balance commerciale qui n’est autre que la différence entre la valeur des exportations et celle des importations est excédentaire au troisième trimestre 2024 de 489,567 milliards de FCFA. Comparativement au trimestre précédent, elle a connu une diminution de 31,722 milliards de FCFA (6,09 %).

Les échanges représentent les sorties (exportations) et les entrées (importations) des marchandises d’un pays par rapport au reste du monde. Les exportations enregistrent une tendance globalement croissante, malgré une chute en 2021. Après avoir atteint 2 904,2 milliards de FCFA en 2019, elles diminuent progressivement jusqu’à 1485,290 milliards de FCFA en 2021, marquant leur plus bas niveau de la période. A partir de 2022, elles connaissent un rebond significatif, passant à 4 584,438 milliards de FCFA, puis atteignant un pic de 5 184,798 milliards de FCFA en 2023. Cette reprise s’explique par une forte relance des exportations du pétrole brut au cours de ces deux dernières années. S’agissant des importations, elles suivent une trajectoire croissante plus régulière. Malgré cette croissance, elles baissent de 18,28 % pour atteindre 905,260 milliards de FCFA en 2020, avant de repartir à la hausse en 2021 (1 132,848 milliards de FCFA), puis progressent de manière continue jusqu’à 2 328,344 milliards de FCFA en 2023. La balance commerciale qui n’est autre que la différence entre la valeur des exportations et celle des importations reste excédentaire sur toute la période. En 2023, elle s’établit à 2 856,454 milliards de FCFA et enregistre une variation annuelle en baisse de 1,08 %.

 

Au mois de juillet 2025, l’Indice national harmonisé des prix à la consommation (INHPC) s’est établi à 117,7 points, soit une légère progression de 0,1% par rapport au mois de juin 2025. En glissement annuel, l’indice enregistre une hausse modérée de 0,8%. Le taux d’inflation national en moyenne annuelle en juillet 2025 s’est établi à 3,8%.

En juin 2025, l’Indice national harmonisé des prix à la consommation des ménages (INHPC) s’est établi à 117,5 points. Il enregistre un repli de 1,2 % par rapport au mois précédent et une progression de 1,1 % en glissement annuel.

Le taux d’inflation en moyenne annuelle au niveau national ressort à 4,0 % en juin 2025.

Au mois de mai 2025, l’Indice National Harmonisé des Prix à la Consommation (INHPC) des ménages s’est établi à 118,9 points. Il enregistre une légère baisse de 0,1 % par rapport au mois précédent (avril 2025). En glissement annuel, les prix à la consommation ont connu une hausse de 3,3 %, illustrant une progression de l’inflation sur un an.

Le taux d’inflation national en moyenne annuelle est de 4,2% en fin mai 2025.

En 2022, l'économie congolaise a affiché une reprise modérée avec une croissance du PIB à +0,8% (après -1,4% en 2021), portée par le rebond du secteur primaire (+4,6%) soutenu par la sylviculture (+8,0%) et la pêche (+8,8%), tandis que le secteur secondaire enregistrait une légère reprise (+0,2%) grâce à une moindre contraction des hydrocarbures (-2,1% contre -18,2% en 2021) ; toutefois, le secteur tertiaire a ralenti (+1,8%) sous l'effet de la contre-performance des banques (-12,5%), et la demande est restée faible avec une consommation finale en baisse (+3,6% contre +6,5% en 2021) et un investissement en recul (-3,4%), malgré une inflation maîtrisée à +2,9% (sous la norme CEMAC de 3%), tirée par l'alimentation (+5,8%).