L’épidémie de coronavirus (COVID-19), apparue à Wuhan (Chine) en décembre 2019, s’est rapidement répandue dans toutes les régions du monde. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a déclaré la COVID-19 comme une pandémie mondiale le 11 mars 2020, le virus ayant, à ce moment, atteint 114 pays avec plus de 118 000 cas de contamination dont 4 291 décès. L’Afrique Subsaharienne, longtemps épargnée, a enregistré son premier cas de la COVID-19 le 27 février 2020 au Nigéria et le 14 mars 2020 au Congo. Comme dans d’autres pays dans le monde, le gouvernement congolais avait décrété un ensemble de mesures telles que le confinement total de la population, la fermeture des frontières, la fermeture des établissements d’enseignement, la fermeture de certaines activités jugées non essentielles, l’instauration d’un couvent-feu, visant à limiter la propagation de la pandémie sur le territoire national. Ces mesures de confinement couplées au contexte international ont eu une incidence sur l’activité des UE. En Afrique Subsaharienne, la crise sanitaire et économique menace de faire trébucher la région et d’inverser les progrès encourageants constatés ces dernières années en matière de développement. Ainsi, en 2020, le FMI prévoit une contraction de 1,6% de l’activité dans la région. Ce bulletin mensuel se donne pour objectif général d’évaluer les effets socio-économique de la pandémie de la COVID-19 au Congo (EESC) sur les unités économiques (UE) avec les données collectées au cours du mois d’octobre. Il s’agit notamment de : (i) évaluer la connaissance et le comportement des UE face à la pandémie de la COVID-19, (ii) apprécier l’incidence de la crise de la COVID-19 sur les emplois, les revenus et les conditions de vie des employés, (iii) connaître les stratégies de l’entreprise pour faire face au confinement dû à la COVID-19, et (iv) évaluer l’appréciation des mesures d’accompagnement et leurs impacts sur l’activité des UE.